Voilà un film hilarant qui aura en outre le mérite de rassurer les plus jeunes. En effet, les terrifiantes créatures de Monstres et Cie, qui tirent leur énergie des hurlements d'effroi des bambins, ont un léger défaut dans la cuirasse : ils ont peur des enfants. Une peur panique, qui prend une tournure dramatiquement drôle lorsqu'une (toute) petite fille parvient à se faufiler dans leur monde. Après une paire de Toy Story et l'excellent 1001 pattes, les équipes de Pixar réalisent encore une fois un coup gagnant avec cette histoire de monstres parfaitement réussie. Animation parfaite, personnages attachants - au premier rang desquels une adorable boule de poils bleus -, scénario prenant et surtout humour omniprésent, tout concourt à faire de ces 90 minutes un pur moment de bonheur. Sans doute destiné à un public plus jeune que ces prédécesseurs, Monstres et Cie séduira néanmoins également les adultes, notamment grâce à ce DVD en tout point parfait et qui permet en outre de profiter du film dans une version originale au casting ahurissant (John Goodman, Billy Crystal, James Coburn [!], Steve Buscemi).
Paul Vitti est l'un des gangsters les plus redoutables de New York. Il a grandit dans le monde da la mafia et fut soigneusement préparé tout au long de sa vie pour prendre en charge les responsabilités futures qui lui incomberont en tant que chef da la famille par Manetta, son mentor. Mais lorsque vient le temps d'assumer son nouveau rôle, il devient nerveux, incertain et n'arrive même plus à dormir! Il est devenu distant avec sa femme et ses enfants; sa maîtresse le questionne sur son comportement étrange; son homme de confiance voudrait bien savoir ce qui arrive. Si les autres familles apprennent qu'il est pris de panique à l'idée de devenir la chef, comment pourra-t-il conduire ses activités? Il est supposé inspirer la peur, pas de la vivre!
Après s'être fait emboutir par une autre voiture, Paul fait la connaissance du psychiatre Ben Sobel. Celui-ci mène une vie exemplaire et profite d'un emploi gratifiant, mais ne veut pas devenir aussi prétentieux et mondain que ses parents. Il préfère s'occuper de cas simple et ordinaire. Alors lorsque Paul lui confie ses crises de panique, il ne veut rien entendre. Il ne veut absolument pas côtoyer la mafia. Mais, à l'intérieur de lui, il se retrouve fasciné par ce patient potentiel : c'est le cas le plus excitant et intéressant qu'il a eu la chance de rencontrer. Pourrait-il réussir à le guérir de sa phobie s'il acceptait?